Violence chez les jeunes

2011
Type d'entrée: Idée
Destinataire: Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP)

Accepté 91 49


Thème: Violence chez les jeunes

Contenu:

La situation actuelle de la prévention contre la violence des jeunes est confuse. Elle n’est pas structurée et divers projets sont menés à bien. Pour les jeunes, il est important que des lignes générales claires soient disponibles. C'est pourquoi, nous voulons présenter une base de projet qui contiendrait des lignes directrices dans les domaines de la prévention et la répression.

Prévention

  • En 4ème année primaire, une journée de projet doit être réalisée dans toute la Suisse, lors de laquelle des experts-es externes[1] rendent attentifs les écoliers-ères (en les séparant selon le sexe) aux conséquences de la violence physique, pour les auteurs[2] et les victimes. Ces modules devraient être enseignés à l’aide d’éléments interactifs[3].
  • Lorsqu’ils constatent un risque élevé de violences, le corps enseignant, la direction de l’école ou les experts-es externes en question peuvent agender une journée de projet supplémentaire.

Répression

  • Lors d’infractions punissables, les jeunes devraient être placés en camp thérapeutique de travail[4] avec accompagnement, où il peuvent investir leur énergie dans un travail encourageant et chargé de sens, qui leur demande de s’adapter, mais leur procure un sentiment de réussite. L’accompagnement devrait être pris en charge par des personnes formées dans ce domaine.

[1] L’intervention d’expert-es externes soulage le corps enseignant et la direction.

[2] Les élèves doivent être informés sur les conséquences pénales et personnelles des actes de violence. Actuellement beaucoup de jeunes n’ont pas connaissance du droit pénal applicable aux mineurs.

[3] Les éléments interactifs doivent avoir pour but d’accroître la capacité d’empathie des enfants / jeunes, en les incitant à se mettre à la place des victimes / auteurs de violence.

[4] Les camps thérapeutiques de travail devraient être choisis en fonction de la situation. P. ex. à la ferme, à l’EMS, dans un foyer pour sans-abris, etc.


Justification:

[1] L’intervention d’expert-es externes soulage le corps enseignant et la direction.

[2] Les élèves doivent être informés sur les conséquences pénales et personnelles des actes de violence. Actuellement beaucoup de jeunes n’ont pas connaissance du droit pénal applicable aux mineurs.

[3] Les éléments interactifs doivent avoir pour but d’accroître la capacité d’empathie des enfants / jeunes, en les incitant à se mettre à la place des victimes / auteurs de violence.

[4] Les camps thérapeutiques de travail devraient être choisis en fonction de la situation. P. ex. à la ferme, à l’EMS, dans un foyer pour sans-abris, etc.


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